
Algérie – Said Bouhadja revenait hier jeudi 4 octobre, dans une déclaration à ALG24 sur l’incroyable situation que vit l’Assemblée Nationale.
Ainsi, rien ne va plus à l’APN avec le blocage des travaux prononcé par la majorité des députés. Une décision pour le moins curieuse. D’autant qu’elle se met en porte à faux, avec le rôle d’un député qui est, quelque peu, différent de l’employé d’une épicerie ou d’une fabrique de strapontins. Ainsi, si ce dernier peut prétendre à faire grève, le député, lui, n’est pas un employé. Et donc ne peut en aucun cas paralyser les travaux d’une Assemblée Nationale parce que pas content.
Un précédent qui annone une nouvelle façon de faire dans l’Assemblée Nationale. Surtout pour ce qui concerne les revendications portant sur les augmentations salariales, avantages et autres petits et grands privilèges.
Évoquant cet aspect de l’option retenue par ces représentants du peuple (gel des activités), Said Bouhadja indique que les députés « ont agi en tant que militants sur des orientations et non comme des députés élus par le peuple, [et donc] soumis au règlement intérieur de l’Assemblée ».
Un règlement intérieur que les « députés grévistes » ont tout simplement ignoré, mais qui selon une source, au sein de l’Assemblée, prévoit certaines sanctions parmi lesquels des retenues sur salaires, dans un premier temps.